Une gestion respectueuse de votre santé
Une végétation sauvage fleurit le long des trottoirs de la ville ? Patience ! Les méthodes d’aujourd’hui sont plus lentes mais aussi bien plus respectueuses de
votre santé.
Du mieux pour l’homme et pour la nature
A l’apparition des produits phytosanitaires dans les années 50, les villes se sont mises à arroser les rues et les espaces verts de pesticides pour maintenir
une forme de « propreté ». Aujourd’hui, le recul nous permet de savoir que ces produits sont un danger pour la santé. Ils contaminent les sols et chargent les eaux de ruissellement de produits toxiques.
Au 1er janvier 2017, ils ont été interdits sur les espaces publics, et au 1er janvier 2019, chez les particuliers. C’est pourquoi aujourd’hui, l’herbe réapparaît aux coins des maisons.
Le service des parcs, jardins et espaces publics qui entretient quelques 150 km de trottoirs et 110 ha d’espaces verts a dû se réinventer. De nouvelles méthodes de désherbage sont à l’oeuvre : chaleur pulsée, désherbage mécanique, vapeur d’eau chaude et binage permettent d’entretenir l’ensemble des rues de la ville sur un temps plus long.
« Ne restons pas plantés »
Observer quelques fleurs sauvages avant le passage des services de la ville ou prendre part à l’entretien des trottoirs autour de chez soi, chacun peut être acteur de son cadre de vie. Au printemps, la collectivité invite les habitants à participer à l’arrachage des herbes folles sous le slogan « Ne restons pas plantés ».