Végétalisation des cimetières

Végétalisation du cimetière de Gastines

L’arrêt des produits phytosanitaires

Suite à l’évolution de la législation, en 2017, interdisant l’utilisation des produits phytosanitaires par les collectivités territoriales, la mairie de Sablé sur Sarthe a modifié ses pratiques d’entretien.

En conséquence, un choix environnemental a été fait d’enherber et planter le cimetière de Gastines. Depuis 3 ans, aucun produit phytosanitaire n’est plus utilisé dans ce lieu de recueillement.

  • Semis de gazon
  • plantations
  • sedums (plantes couvre sol)
  • Bergenias

Diverses techniques sont mises en œuvre pour que le végétal prenne place.

Une première campagne de plantation.

La végétalisation de ce cimetière a débuté en 2017 par la partie la plus ancienne. Des végétaux ont pris place entre les tombes. Dans les allées un gazon a été semé. 3 ans après le début de l’expérience, la végétation plantée se développe et le gazon gagne peu à peu en densité.

Néanmoins nous remarquons que certaines plantations ont disparu et qu’à certains endroits le gazon est anormalement grillé.
Si il est toujours difficile de changer son regard et ses habitudes, chacun doit comprendre que ces évolutions sont nécessaires car elles respectent l’environnement et le vivant. Les cimetières que connaissaient les générations passées étaient naturellement végétalisés et, pourtant, nos prédécesseurs respectaient tout autant leurs disparus.

Une poursuite de l’expérience en 2020

En ce début d’année 2020, les agents du service espaces verts ont planté près de 8 000 Sedums et 500 Bergenias pour renforcer les plantations existantes et, ainsi, étendre la végétalisation à d’autres parties du cimetière.

« Nous comptons sur la bonne volonté des citoyens pour respecter les plantations ainsi que le travail des agents » nous explique Michael DEBLED, agent de maîtrise au service des Parcs et Jardins.

Et au cimetière Aristide Briand ?

Étant donné sa surface, les techniques à mettre en œuvre pour le végétaliser demandent davantage d’investissements et de réflexion. Un étudiant en licence professionnel « Aménagements paysages », par alternance, est chargé de cette mission. Les premières réalisations verront le jour courant 2020.